The Walking dead : Road to Survival
Vous le savez sûrement, le Comics post-apocalyptique The Walking Dead de Robert Kirkman fait l'objet de plusieurs adaptations aussi bien télévisuelles, littéraires, que vidéoludiques avec notamment les excellents jeux d'aventure épisodiques développés par Telltale Games. Des adaptations à tous les niveaux qui se prolongent également au travers des jeux mobiles free-to-play plus ou moins réussis, dont The Walking Dead : no man's land, ou encore, celui qui fera l'objet de notre test ici, The Walking Dead : road to survival, le RPG et jeu de gestion édité par Scopely.
De la BD au jeu mobile free to play...
La campagne solo se positionne plusieurs mois avant l'attaque de la prison squattée par Rick et ses amis. Le joueur incarne un groupe venu se réfugier à Woodbury, fief du Gouverneur, et devra, pour le bien de sa nouvelle communauté, récupérer vivres et matériaux, trouver des survivants et surtout sécuriser les alentours.
En plus des graphismes proches de ceux du comics, on prend plaisir à retrouver certaines grandes lignes du scénario orignal, aussi bien au niveau de la campagne principale que des nombreux événements.
Quelques libertés scénaristiques permettent cependant l'ajout de situations et personnages inexistants dans la BD. Les fans des jeux Tellstale seront par exemple ravis de retrouver Lee et Clémentine. Oubliez Daryl (désolé les filles) et autres personnages emblématiques de la série TV.
Gestion et RPG tactique
Hormis l'aspect multijoueur et les événements (plans) que nous mettrons de côté pour le moment, TWD : Road to Survival se compose principalement de 2 parties distinctes mais indissociables. D'un côté, le partie gestion où le joueur s'occupe d’agrandir et améliorer Woodbury à la façon d'un jeu de ferme extra light, et de l'autre, la visite et le nettoyage des différentes zones environnantes. Chaque zone fera automatiquement l'objet de 6 à 8 scènes à passer, chacune entraînant une succession de combats tactiques au tour par tour contre une vague d'ennemies.
« soit tu tues ou tu meurs, soit tu meurs et tu tues »
A chaque combat le joueur doit faire face à des vagues de zombies ou d'êtres humains. En fonction du type des ennemis, de l'environnement et de leurs traits, on choisira judicieusement son équipe de 5-6 personnages ainsi que des objets de combats (grenades, remontants etc.), malheureusement limités en nombre.
Le choix de chaque perso s'effectuera donc en fonction de plusieurs critères : le niveau de rareté symbolisé par des étoiles, l'arme (mêlée ou à distance), le trait ou encore l'adrénaline.
Cette dernière étant en quelque sorte un super pouvoir de soin, de soutient ou d'attaque pouvant être lancé une fois la jauge correspondante remplie.
Quant au trait, un personnage endurant pourra par exemple infliger plus de dégâts à un personnage vigilant mais sera plus sensible face à un perso rapide. L'équivalent du feux, eau, électricité etc. pour Puzzle & dragons ou Dragon city, pour ne citer qu'eux.
Le jeu s'avère bien plus tactique qu'il n'y paraît au premier abord et propose assez vite un réel défis. Un peu trop frustrant à certains moments dû à une difficulté en dents de scie.
Jardinage et bricolage au pays des zombies
C’est à Woodbury que le joueur fera principalement le plein d'objets de combats et sera en mesure d'entrainer, du moins dans un premier temps, de nouveaux survivants pour son équipe. On y construit et améliore fermes, camps de matériaux, maisons, ateliers et camps d’exercice puis on repart à l’extérieur péter la tronche aux zombies à la recherche de composants et survivants qui nous font défaut.
On touche ici à l'un des plus gros défaut du jeu, celui de refaire des tonnes de fois les mêmes zones, rendant le farm répétitif et ennuyeux surtout lorsque les combats s'éternisent, même en lançant le mode automatique.
Vous n'êtes pas seul !
Heureusement les événements scénarisés et le mode assaut multijoueur (PvP asynchrone) viendront rompre la monotonie du farm.
Dans les 2 cas il s'agira d’enchaîner des combats dans la limite de vos points d’énergie pour remporter de précieuses récompenses dont des personnages rares, ultra-rares voir épiques ou encore des objets d'équipements nécessaires à leur évolution. On pestera encore et encore devant cette fichue difficulté trop souvent disproportionnée par rapport à la carotte qui nous sera tendue.
Du free to play classique
Combattre coûtera des points d’énergie qui se rechargeront au bout de plusieurs minutes. Ainsi vous pourrez effectuer plusieurs sessions courtes de jeu dans la journée. A moins, bien sûr, que vous décidiez moyennant quelques PO (monnaie premium) d'acheter des bidons d’énergie pour faire durer le plaisir. Les PO pourront également être utilisés pour accélérer le développements et la production de vos bâtiments à Woodbury, tenter de gagner à la loterie de nouveaux personnages ou pour acheter ressources et objets de combats.
Sachant qu'il est toujours possible d'obtenir des PO en visionnant quelques vidéos publicitaires quotidiennement ou en accomplissant certains objectifs.