Swordsman - Pour les fans d'Arts-Martiaux

Adapté d'un roman de Jin Yong très populaire en Asie, Swordsman (Xiao Ao Jiang Hu dans le texte) risque bien de plaire aux fans de film de Kung-Fu et de RPG : Ce MMO Free to Play édité par Perfect World, en a tous les ingrédients : baston, vengeance, complot, spiritualité, petits scarabées et Xp.

Comme dans le roman, Swordsman se déroule sous la Dynastie Ming, à Jianghu, un monde où seules les compétences martiales comptent. Dix maisons se disputent la suprématie de l'empire et l'apparition d'un énigmatique manuscrit sensé renfermer les secrets ultimes du kung-fu ne va rien arranger. Le pouvoir en place et les clans se livrent une guerre sanglante afin de s'en emparer.
C'est là que le jeu commence. Enfin, pas tout à fait. D'abord il faut créer son perso.
L'outil de personnalisation (façon Sims) permet de vraiment se faire plaisir en créant un avatar unique. Mais si la flemme est trop forte, on peut aussi choisir parmi certaines propositions. C'est juste moins drôle !

La Fureur de vaincre

Maintenant, on peut vraiment commencer : Le village de la Lame Solitaire est attaqué par de mystérieux assassins bien décidés à zigouiller tout le monde. Avec l'aide de Lynhu Tsong disciple de l'École de la Splendeur, le héro s’échappe de justesse. Lynhu Tsong donne alors au joueur ses premières quêtes. Histoire de bien se mettre dans l'ambiance, premier objectif : se soûler la gueule. Il sera d'ailleurs quelques fois question de beuverie au cours du jeu. Enfin bon, c'est bien beau de picoler mais faudrait aussi penser à se venger ! Pour cela le joueur devra rejoindre une des dix maisons et ainsi, apprendre à mieux se battre. Oui parce qu'il n'y aura pas toujours un PNJ pour lui tenir la main.

Des combats de Kung-Fu dynamiques en temps réel

Chaque maison dispense un enseignement différent. Il faudra la choisir judicieusement car il définira la classe du personnage. Par exemple, la maison Tong est spécialisée dans les armes à feu, l’école des Cinq venins (réservée aux femmes) aime châtier ses ennemies à coup de fouet ou encore, la maison Shaolin (réservée aux hommes) qui manie le bâton comme personne.
Une fois son choix fait, le joueur apprendra de nouvelles compétences et pourra se lancer corps et âme dans des affrontements dynamiques en temps réel de toute beauté. Sauter de toit en toit façon « Tigre et Dragon », courir sur l'eau, esquiver son adversaire ne sont qu'un petit aperçu de ce qu'il est possible de faire en combat.

Un système de guilde unique

Au moment du test, Swordman était un vrai free to play bien que le shop proposait aux joueurs pressés de mettre la main à la poche pour acquérir des packs permettant de booster ses perso et ainsi progresser plus rapidement. Pour les autres, la progression de son perso se fait de façon somme toute classique : le personnage amasse de l'exp qui lui permettra de monter de niveau en réalisant des quêtes et en combattant. Mais à partir d'un certain niveau, les choses se corsent et l'expérience s'obtient surtout grâce aux événements, aux instances ou à l'activité au sein d'une guilde. Le système de guilde apporte d'ailleurs un réel plus dans le jeu. Au-delà des activités habituelles (donjons et autres joyeusetés), les factions pourront kidnapper ou escorter des notables, accomplir des missions ou encore mener des enquêtes à partir de rumeurs et d'indices.

Un monde vaste où il y a fort à faire

On pourrait reprocher à Swordsman d’être un peu trop dirigiste lors de quêtes. On en vient à cliquer, aller voir machin, cliquer, aller (encore) picoler là-bas, cliquer... Mais ce choix de quêtes assistées se comprend un peu : On pourrait vite se perdre tant le monde de Jianghu est vaste. Et bien des choses attendent les joueurs désireux de l'explorer : Artisanat, possibilité d’améliorer son équipement, capture de pets, succès à débloquer, etc.