Shadowbound - RPG heroic fantasy par navigateur
Inscrit en droite ligne avec les autres jeux proposés par R2Games, Shadowbound n'apporte rien de nouveau sous le soleil. Ces différents modes de jeux pressentent néanmoins un certain intérêt. Qu'on aime passer du temps sur un jeu ou se faire une session de 10 mins le jeu offre un bon nombre de possibilités, le tout dans une ambiance heroic fantasy réussie.
On peu dire que R2Games fait tout pour appâter le chaland. Nymphettes courtement vêtues, illustrations de qualité et promesse d'aventures épiques ! Sauf qu'on déchante assez vite.
Après inscription il faudra choisir un personnage parmi les trois classes disponibles : le mage et ses sorts élémentaires, le chasseur et ses armes à feu et le guerrier qui tranche dans le vif. Classique. Pas de personnalisation possible au début. On entre directement dans le jeu et on se laisse porter. Shadowbound ne s’embarrasse pas avec une histoire de fond, on est la pour jouer et puis c'est tout.
Pilotage automatique activé
Enfin, jouer, c'est un bien grand mot. Le gameplay de Shadowbound pourrait se résumer en ces termes : AFK. Tout est automatique. Bon ok, ne soyons pas mauvaise langue. Tout est presque automatique. De temps en temps on nous demande de cliquer sur « c'est parti ! » ou de faire des choix.
En effet, le joueur ne doit son salut qu'aux choix stratégiques de ses mercenaires. Ouais faut bien agir un peu quand même, on est pas que des moutons... Engager des mercenaires de plus en plus puissants à mesure qu'on monte de niveau, augmenter leur niveau, les équiper et améliorer leurs bardas permet de venir à bout des ennemies les plus récalcitrant.
Pour grappiller quelques points d'XP en dehors de la pseudo quête principale, le joueur a le choix entre les « quêtes en boucles » (WTF???), et la salle d’entraînement où son perso attaquera automatiquement tous les mobs de la zone indéfiniment.
Une lueur d'espoir au milieu des ténèbres
Heureusement, Shadowbound propose de nombreux modes de jeux, notamment les catacombes, les donjons élites, la tour du Zénith, mélange de puzzle game et de stratégie à explorer en solo ou en équipe. Il faudra sortir des labyrinthes proposés pour atteindre le bosse puis placer judicieusement ses mercenaires et son perso pour en venir à bout. Les joueurs qui galèrent contre un boss dans un donjon par exemple auront la possibilité de consulter le replay des combats d''autres joueurs, histoire de leur piquer leurs stratégies de jeu.
Les autres modes multijoueurs apportent aussi quelques satisfactions. L’arène pour se mesurer aux autres joueurs (en duel ou en équipe), les événement mondiaux et les événements à heure fixe sont incontestablement les points forts du jeu. Rejoindre une guilde permettra également d’ajouter un peu plus de piments au jeu.
De plus, Shadowbound est graphiquement très réussi pour un jeu par navigateur, il faut bien le reconnaître. Les illustrations des personnages sont soignées tout comme les effets visuels lors des combats. Cependant, le jeu pèche par la surabondance d'informations affichées à l'écran. On a très vite les yeux qui saignent tant les montures et autres familiers grouillent de partout. Fort heureusement l'option d'affichage des autres joueurs est paramétrable.
Sans parler du menu qui clignote dans tous les sens pour te dire « Achète achète ». Bien que le jeu ne soit pas avare de récompenses quotidiennes, on est très souvent invité à passer à la caisse. Pour se démarquer des autres, pour aller plus vite, pour avoir de nouvelles cartes, plus de combats d’arène ou carrément pour participer à certaines activités.