Elvenar, commercer ou occire, il faut choisir
Après nous avoir gratifié d'un jeu de stratégie ou il fallait évoluer à travers les âges avec Forge of Empires, InnoGames a visiblement pensé très fort « on ne change pas une recette qui marche ! ». Avec Elvenar on ne sera donc pas déboussolé. Ce free to play reprend les mêmes ficelles que son aîné à cela près qu'il se déroule dans un univers heroïc fantasy et qu'il nous pousse à faire des choix pour bâtir la cité de nos rêves.
Elfes ou Humains ?
Elvenar se déroule dans un univers médiéval fantastique ou il faudra choisir entre Humains et Elfes avant de bâtir sa cité. La différence entre les deux est surtout esthétique. Un tuto aidera à faire ses premiers pas, mais le tout est des plus classiques.
Il faudra commencer par construire les bâtiments qui accueilleront nos premiers villageois. Ceux-ci généreront des points de matériaux et paieront des impôts pour remplir les caisses. Une fois peuplé le village devra accueillir des structures de productions de ressources, des ateliers, enfin, de quoi occuper tout ce petit monde et accessoirement enrichir la ville. Des éléments de déco rapporteront quant à eux des points de culture, y' a pas que l'or dans la vie... et aussi parce qu'ils sont indispensables à l’amélioration des édifices.
En progressant dans le jeu et avec le temps, on pourra cumuler des points de connaissance. Ceux ci seront utilisés dans la recherche afin de passer d'une ère à une autre, un peu comme dans Forge of Empire. On débloquera ainsi plus d'espace, des améliorations ou d'autres fonctionnalités. En effet, plus on améliore un bâtiment plus il prend de la place. A moins de dépenser ses diamants premium dans l’extension de sa ville il faudra patienter. Du coup on passe sont temps à réorganiser son village pour pouvoir évoluer, c'est un peu agaçant...
Négocier ou combattre ?
Elvenar fait aussi la part belle à l'exploration. Notre ville est située au beau milieu d'une immense map qu'il faudra découvrir au fur et à mesure pour gagner de nouvelles ressources et surtout des reliques, matériaux fort utiles notamment pour la magie. C'est là qu'intervient le point le plus intéressant d'Elvenar. Nous avons la possibilité de choisir le modèle de société que nous souhaitons. Plutôt guerrière ou pacifique ? Il sera en effet possible de négocier avec les territoires frontaliers (PNJ) ou de leur envoyer des troupes pour piquer les ressources convoitées. En somme, décider si l'on veut privilégier les échanges commerciaux ou les échanges de mandales en érigeant une caserne avant un bâtiment de production par exemple.
Si l'on choisit la manière forte, les combats se déroulent de deux façon différentes. Soit en mode automatique et on reçoit juste le rapport de bataille, soit on prend une part active dans des combats au tour par tour. On choisit nos unités parmi celles qu'on a entraîné, leur nombre, puis on les envoie sur le champ de bataille tel des figurines sur un jeu de plateau.
Par contre, au moment du test, aucun affrontement en JcJ n’était possible. On peut seulement découvrir de nouveaux joueurs sur la map et leur apporter de l'aide, faire du commerce ou se réunir en guilde. Filer un coup de main à un voisin en lui faisant un don, permet de se faire des amis d'une part mais aussi de rafler des récompense au passage. C'est tout bénef !
Payer ou attendre ?
Hormis les batailles ou les négociations, chaque action, chaque processus prend un temps parfois infini. Les sessions de jeu sur Elvenar ne sont donc pas très longue et on risque l'ennuie très rapidement une fois les première quêtes terminées. De plus, à l’occasion le jeu nous propose des événements pour nous réveiller, des quêtes spéciales à réaliser dans un temps imparti. Tout cela nous incite évidement à dépenser des diamants premium, histoire de remporter un concours, d’accélérer un peu le passage à la prochaine ère ou encore d'avoir plus d'espace rapidement au lieu de jouer à Tetris avec ses bâtiments. A vous de voir si vous serez suffisamment patients pour ne pas lâcher vos euros.