Dungeon Hunter 5, Hack'n Slash sur mobile
Vivement critiqué pour son DH4, Gameloft tente de se rattraper avec Dungeon Hunter 5, un diablo like pour mobile à l'animation et aux graphismes somptueux. On continue l'histoire de l'opus précédent et c'est repartie pour des heures d'exterminations en mode free to play !
Bonne pioche ! Ou pas...
Après les dégâts causés par les démons lors du précédent épisode, seuls les chasseurs de prime font régner un semblant d'ordre dans le chaos ambiant. En tant que numéro 2 de la guilde des dits chasseurs, le joueur est appelé à la rescousse pour capturer un dangereux criminel. Évidement les choses ne vont pas se dérouler comme prévu. Pire, la menace viendra des propres rangs de la confrérie. Après la mort du maître de guilde devinez qui devra reprendre les rennes, châtier les responsables et sauver le monde?
Le joueur devra d'abord déterminer à quelle sauce il aimerait manger ses ennemis en choisissant parmi 5 styles de combats différents : armes de mêlée, armes à distance ou encore magie. Mais rien de déterminant, on pourra en effet s'essayer à l’épée, à la magie ou à ce qu'on veut tout au long du jeu. La customisation de son perso se fera in game avec le stuff récupéré en cours de jeu. En parlant de stuff, chaque item se présente sous forme de carte où sont indiqué son niveau, son type, son rang et ses caractéristiques.
Du solo en coop
Les premiers donjons se font en solo histoire d'apprendre les rudiments du game play (Un pad virtuel à gauche de l’écran pour diriger et à droite pour frapper). Puis le joueur sera invité à sélectionner d'autres joueurs pour l’accompagner (géré par l'IA)... dans sa campagne solo donc... normal...
Avant de se lancer à corps perdu dans du monster-bashing , il sera utile de consulter la fiche technique de chaque donjon. Il y sera indiqué : le niveau de difficulté, l'élément prédominant des ennemis mais aussi les récompenses qui attendent potentiellement le joueur. Notre héros devra s’équiper en fonction de l’élément du niveau et ainsi ne pas mourir bêtement dans d'atroces souffrances. S’équiper total feu pour poutrer des ennemies aquatiques... ça peut passer mais ça peut aussi piquer...
Au cours de nos pérégrinations il arrivera forcement que l'on récupère du matos pas toujours à la hauteur de nos espérances. Heureusement Dungeon Hunter 5 sauve les meubles en proposant un système de fusion et d'évolution d’équipement. En assemblant jusqu'à 4 armes, armures ou matériaux et en lâchant quelques piécettes, on pourra ainsi améliorer son stuff, voir même le faire évoluer. Bien évidement, il est préférable, si on aime les bonus, de fusionner des items d'un même élément.
De la coop en coop
Une fois les missions 6 puis 22 du mode « solo » terminées, de nombreuses fonctionnalités se débloqueront. La forteresse, les événements, les quêtes quotidiennes, l'artisanat, etc. Et après avoir dépassé le niveau 25, d'autres modes seront également accessibles : le mode coop, les guildes, etc.
La forteresse comme son nom l'indique est notre QG qu'il faudra protéger des attaques extérieures avec des sbires récupérés en cours d'aventure et grâce à son propre perso, jouant du coup le rôle de boss de fin de donjon. Et bien entendu le mode forteresse offre la possibilité d'aller piller son prochain dans la joie et la bonne humeur !
Les événements quotidiens quant à eux, servent principalement à looter des matériaux et pourront s'effectuer en mode automatique. Mais un conseil, ne regardez pas... sous peine de vous énerver face aux gesticulations inutiles de votre pauvre héros...
Free to kill
Les gemmes servent avant tout à faciliter le jeu. Elle permettent d'ouvrir des coffres contenant du stuff plus ou moins rare, d'agrandir son inventaire mais aussi et surtout en ressuscitant le héros mort au combat... histoire de pas se retaper tout le donjon alors qu'on était à 2 doigts de buter le boss ! Elle se gagne en validant une première fois une mission ou en validant ses quêtes quotidiennes.
Alors oui, on est amené quelques fois à lâcher ses gemmes, mais le jeu est tout à fait jouable gratuitement, s'il on est pas du genre à vouloir être le plus fort rapidement !