Chevalier du Dragon
Edité par Opogame, Chevalier du Dragon se présente comme un MMORPG gratuit par navigateur en 2D isométrique. Le jeu prend place dans un univers féerique peuplé, comme son nom l'indique, de Chevaliers et de Dragons, mais pas seulement. On y côtoie princesses, anges, dieux ou créatures plus ou moins maléfiques et on se bat pour défendre la veuve et l'orphelin.
Un contexte à posteriori attrayant pour les fans d'heroic fantasy, mais pas sur que ce soit suffisant pour faire de Chevalier du Dragon un RPG incontournable.
L'abus de Google traduction est dangereux pour les yeux !
Premier constat, après inscription le jeu propose deux classes jouables: chevalier et mage. Un choix plutôt maigre. Bon, qu'importe, on s'installe sur notre chaise souris en main et on se prépare pour cette nouvelle aventure épique et magique en ligne lorsqu'on déchante pour la seconde fois. La traduction française (au moment du test) est tout simplement désastreuse. Une traduction foireuse aussi bien au niveau de l'interface qu'au niveau des dialogues in-game rendant très difficile la compréhension de certains modes et des quêtes de toute façon peu intéressantes. On finit par passer rapidement chaque dialogue et on enchaîne quêtes et combats en mode semi automatique, trimbalé d'un PNJ à un autre. Puis petit à petit on débloque toutes les activités annexes que propose le jeu.
Une sensation de déjà-vu
Le plus dérangeant avec Chevalier du Dragon c'est son arrière-goût de déjà-vu. Même si on pourrait citer de nombreux jeux, la ressemblance, par exemple, avec Demon Slayer ou Mythborne nous saute aux yeux. Une ressemblance aussi bien graphique et ergonomique qu'au niveau du gameplay et des mécaniques de jeu.
On retrouve donc les mêmes ingrédients, les combats au tour par tour, les quêtes semi-automatisées, les montures, le mariage, de nombreux modes de jeu et la possibilité de recruter des héros dans son équipe. Toute une équipe que l'on pourra ensuite équiper, faire évoluer et monter de niveau pour être mieux préparé aux prochains combats en solo ou en JcJ. Des combats peu interactifs et tactiques.
Du contenu à foison
Tout comme les autres jeux similaires, Chevalier du Dragon nous gâte en terme d'activités annexes. On a droit à tout un tas de modes solos et multijoueurs, plus ou moins intéressants. Un moyen de combler le manque d’intérêt de la quête principale, de nous motiver à améliorer nos héros, d'affronter d'autres joueurs et pourquoi pas, nous faire dépenser des pierres divines. Et oui plusieurs de ces modes nécessiteront ces précieuses pierres payantes.